Pour la personne
Typiquement, les personnes en ajustement déficitaire peuvent ne pas avoir toutes les ressources (formation, soutien social, matériel ou technique) pour répondre à l’ensemble des exigences de leur environnement de travail. Elles peuvent vivre des facteurs de stress modérés voire intenses. À l’extrême elles peuvent vivre des situations d’épuisement ou de mal-être au travail. De plus les facteurs de bien-être qu’elles rencontrent sont souvent limité. Ils ne leur apportent pas nécessairement une satisfaction immédiate (plaisir) ou à moyen et long terme (bonheur).
Dans l’entreprise
Les individus qui se trouvent dans un ajustement déficitaire peuvent mettre plus de distance dans leurs relations à l’entreprise, voire être plus facilement désengagé. Elles peuvent être plus stressées et même plus facilement irritable ce qui peut nuire à la qualité de leur travail (erreur, inattention due au stress) ainsi qu’à la qualité de leurs relations professionnelles. À l’extrême, elles peuvent accumuler plus d’arrêts maladies qui sont parfois un moyen (conscient ou non) pour relâcher la pression et quitter un contexte difficile.
Les entreprises dans lesquelles l’ajustement déficitaire est majoritaire ont tout à gagner à mener, de façon concomitante, une action de prévention des risques psychosociaux et une action de promotion de la qualité de vie au travail et du bien-être au travail.
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